Premiers vols avec mon DJI Flip : à vol d’oiseau sur Sainte-Julienne

Ce week-end, j’ai finalement pris mon envol… ou plutôt, c’est mon tout nouveau DJI Flip qui l’a fait, mais mon cœur, lui, était accroché à ses hélices. Après quelques essais sur le terrain derrière la maison — histoire de ne pas décapiter une branche ou traumatiser Fannie — j’ai osé le grand saut : direction le lac McGill et ses alentours verdoyants.

Sainte-Julienne, vue d’en haut, c’est un poème en pixels. Une mosaïque de verts profonds, de bleus tranquilles, de chemins forestiers serpentant entre les arbres comme des veines de vie. Et puis, cette lumière dorée du matin, qui s’accroche aux cimes et danse sur l’eau… On oublie qu’on est à quelques kilomètres d’un supermarché.

Mais le clou du spectacle — et ça, ni le drone ni moi ne l’avions vu venir — ce fut le ballet des bernaches. En formation parfaite, elles ont traversé mon cadre à la seconde près. Le DJI Flip, fidèle à sa réputation, les a suivies avec une fluidité déconcertante. Et moi, derrière mon écran, j’ai souri comme un gamin à Noël.

Ce que j’ai appris – les plus et les moins du DJI Flip:

  • La stabilité du Flip est bluffante. Même avec un léger vent de travers, les plans restent nets, sans secousses.
  • Le silence du drone est appréciable. Il n’a pas effrayé les oiseaux, ni même les chevreuils curieux en lisière du boisé.
  • Le capteur capte bien la lumière dorée. Le lever du soleil sur le lac donne des images que même Qobuz aurait envie de mettre en pochette d’album.
  • Mais attention au vol au-dessus de l’eau ! C’est là que le DJI Flip montre une petite crise d’identité : il utilise ses capteurs visuels et son lidar pour évaluer la hauteur en plus du GPS. Or, au-dessus d’un lac miroitant comme McGill, il devient un peu… schizophrène. Il panique, ne sait plus trop où il est, et donne franchement l’impression qu’il va plonger tête première pour devenir un drone amphibie. Bref, ce n’est pas le moment d’enlever les doigts des sticks ! 

En somme, ces premiers vols ont été un doux mélange d’émotion, de technique et de beauté sauvage. Le DJI Flip a officiellement gagné sa place dans mon sac de rando (juste à côté des saucissons maison et du fromage affiné par mes soins).

Je sens que ce n’est que le début d’une longue série de prises de vues aériennes. Prochaine mission ? Survoler les couleurs d’automne quand elles commenceront à embraser les érables… et peut-être capturer Fannie en train de jouer avec une poule, vue du ciel!

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