Après une seule saison, les poules ont quitté Sainte-Julienne pour aller pondre à Saint-Cuthbert. L’expérience fut intéressante… mais pas transcendante.
Je m’explique.
À leur arrivée, j’ai dû nettoyer le poulailler, qui n’avait visiblement pas été entretenu avant notre prise de possession de la maison. Et bien sûr, comme un grand nono, je l’ai fait sans protection.
Résultat : une bronchite suivie d’une crise d’allergie carabinée. Un mois plus tard, j’étais chez le médecin avec un cocktail de pilules, de vaporisateurs et de gouttes pour calmer le tout. J’ai été malade une bonne partie de l’été, avec des «grippes» à répétition à partir du mois d’août.

Je me suis évidemment équipé pour le nettoyage hebdomadaire du poulailler, mais le mal était fait. Psychologiquement, plus l’été avançait, plus les poules et leurs œufs me levaient le cœur. Une aversion totale.
Avec l’hiver à nos portes, je ne me voyais pas, à -20 °C, aller nettoyer le poulailler, ramasser les œufs et nourrir mes cocottes, tout en espérant ne pas manquer d’électricité, histoire de ne pas finir à partager le sous-sol avec elles.
Nous avons donc pris la décision de nous en départir.
Un repreneur de poules est venu les chercher.
C’est terminé et, disons-le franchement, avec un grand soulagement !



